velvet lips ♣ fjord

Depuis quelques temps un bruit courait au club de Cheek Wanna Ranch. Cinq nouveaux et beaux chevaux venaient de pointer leur nez dans les écuries sans que l'on sache quoique ce soit sur eux. J'étais tellement concentrée sur mon propre cheval Outback Whispering, que j'avais oublié de venir voir ce qu'il en était vraiment. J'avançais donc dans les écuries silencieusement, les cinq nouvelles plaques étaient toutes les même, avec des noms différents. Mais ce fut la plaque de Velvet Lips qui m'attira le plus, lorsque mes yeux se posèrent dessus, mon cerveau traduit aussitôt ... Lèvres de Velours. Mon regard tranquille se leva donc pour tomber sur la tête d'une ponette Fjord. Comme tous les Fjords, elle avait ce vague petit air malicieux, ce bout de nez qui paraissait si doux ... comme du velours. Les pensées envahirent mon cerveau, et je ne sorti de ma rêverie que lorsque qu'un des chevaux ou poneys de l'écurie hennit. Je fit deux pas pour manger le petit mètre qui me séparait de la bouille d'ange. Mon regard fixé sur ses naseaux à l'apparence si douce j'essayais de ne pas me faire imposante, après tout, certains chevaux n'aiment pas que des inconnus se pointent comme ça devant leur box. Mais elle ne paraissait pas reculer devant ma visite. Je me collais plus ou moins donc dans un premier temps contre la porte.


J'observai ses oreilles bouger très légèrement au son de ma voix qui avait juste un ton plus grave que d'habitude. Une voix grave et posée est censée calmer les chevaux, à contrario une voix aiguë à tendance à les affoler parfois. Mes doigts se posèrent d'abord sur le dessus de la porte, je ne voulais pas l'effrayer, je faisais dans les gestes par étape. Mon regard parcouru son box tout propre.

« Je me demande bien d'où tu sors, en plus sur ta plaque y'a pas de nom de propriétaire ...

Je parlais plus moi que pour elle, même si comme ça elle allait s'habituer au son de ma voix. Puis ça permettait de briser le silence qui devenait trop monotone, voir lourd. Je jeter un regard à nouveau à Velvet Lips. Je continuai d'approcher ma main et bientôt mes doigts effleurèrent son bout de nez. Mon chemin continua vers ses naseaux que je caressai alors avec délicatesse, non pas que j'avais peur de la ponette, juste pour ne pas lui faire peur. Je pus ensuite caressai son doux chanfrein.

« Une friandise ça te dit ? (:

Pendant que mon autre main restait sur son chanfrein qu'elle caressait avec douceur, mon autre main plongea dans la poche arrière de mon jean et je pus sortir un bonbon à la pomme et un à la fraise. Je rompit le contact avec le chanfrein pour approcher mon autre main au creux de laquelle se tenaient les deux bonbons en question. Ma main s'arrêta à plat à quelques centimètres des lèvres de Velvet Lips. Je voulais voir si la jument allait venir les chercher ou si elle s'en moquait. Au début je sentais une vague hésitation, mais très vague et très brève puisque rapidement ses lèvres vinrent happer un premier bonbon. Deux petits craquements et zoup ! elle attrapa le deuxième. Les oreilles un peu avant, elle lançait quelques coups d'œil à mon jean.

« J'ai une carotte si tu veux dans mon manteau (:

Ma main retourna fouiller, cette fois dans la poche avant de mon manteau. Velvet Lips observait mon geste et sa rapprocha de quelques centimètres. Je sorti une grande carotte toute fraîche et propre. Après l'avoir coupée en deux dans un bruit net, j'approchai la petite douceur de la tête de Velvet Lips. Mademoiselle ne se fit pas prier et les deux morceaux n'eurent que deux minutes avant de totalement être engloutis dans son estomac. Mes lèvres s'étirèrent légèrement en un petit sourire. Cette miss était tout simplement trop mignonne ! (:

« Je repasserai demain promis, qui sait je pourrais toujours te sortir un peu dans le paddock, apparemment pas grand monde viens te voir, ça te ferais sûrement du bien (;

Sur ce, je lui fit une légère grattouille sous les oreilles, c'est un endroit particulier où, comme le garrot, les chevaux aiment bien recevoir des grattouilles. Je reculai doucement puis fis mon chemin vers la sortie.

Mercredi 9 mars 2011
Deuxième approche. Sortie au paddock et brossage léger

Aujourd'hui je venais rendre une deuxième visite à la petite miss, il était environ 10h 00. J'avais appris que effectivement, pas grand monde venait la voir et que par conséquent, elle ne sortait pas. Après avoir réfléchi, j'avais décidé de prendre quelques affaires pour pouvoir la sortir au paddock et la panser un peu. C'était précipité je sais, mais je n'avais pas envie qu'elle s'ennuie une minute de plus dans son box. J'avancais donc tranquillement dans les écuries et m'arrêtais devant le box de Velvet Lips. La ponette était affairé à machonner des brins de foin sur le sol de son box. Elle ne releva la tête qu'une fois que je fus devant son box et que je l'appelais doucement par son nom.


Elle m'observait de son regard tranquille, les oreilles un peu en avant. En souriant un peu, je sortis une carotte de ma poche et la lui donna coupée en deux morceaux au creux de la paume de ma main. La ponette l'avala goulument, et elle avait l'air franchement gentille cette petite bouille mangeuse de carottes. Ma main se posa donc sur le loquet du box que j'ouvris doucement guettant une quelconque réaction suspecte de l'équidé. Mais rien ne se produisit, si ce n'est que Velvet Lips recula de deux pas pour me laisser rentrer. De mon côté je laissai ma mallette de pansage devant le box et gardait mon licol en main.

« Je veux juste te sortir alors soit sage petite miss (:

Je posai dans un premier temps une main sur sa belle encolure massive. Son poil était pas super propre, mais plutôt doux au toucher, je passai ma main sur toute son encolure avant de sortir le licol. Voyant qu'elle ne bougeait pas, je lui glissai sur le bout de son nez sans précipiter trop les choses car je ne la connaissait pas vraiment. Ce n'était jamais facile pour moi de m'occuper d'un cheval que je ne connaissais pas ou peu, non pas que je n'ai peur, juste que j'ai toujours peur de les embêter plus qu'autre chose. Une fois le licol sur sa tête, je boucler le tout à la bonne taille et y accrochai la longe. La jument fit un léger pas vers la porte de son box, apparemment prête à sortir.

« Aller en avant (;

Je tenais la longe fermement, une main près du licol, l'autre tenant l'extrémité de la longe et je sortis du box, la jument marchant sagement à mes côtés. Je traversais ainsi les écuries avec elle veillant à ce qu'elle ne se fasse pas mordre la croupe par un cheval un peu trop nerveux. Velvet Lips ne tirait pas sur la longe et marchait à un rythme tranquille. C'était vraiment une jument agréable et sympathique et j'espérais que les choses allaient rester telles quelles. Une fois sorti des écuries, je pris la direction du paddock. Une fois devant, j'ouvris la barrière et fis rentrer la petite jument dedans. Après avoir eu fermé la barrière, je défis doucement son licol et reculai au cas où elle partirait au triple galop. Mais elle se contenta de me regarder avant de faire quelques foulées de pas et de partir au trot dans son paddock. Velvet Lips se mis ensuite à galoper tranquillement. Pour ma part, je posai le licol et la longe à côté de la barrière sur le sol propre et laissait la jument gambader dans son paddock. Après être retournée dans son box, je me saisit d'une fourche et d'une brouette avec pour mission de nettoyer un peu le box. Je retirai donc tous les crottins et la paille qui était ne serait-ce qu'un tout petit peu sale. Une fois la brouette bien remplie et le box bien propre, je partis vider la brouette sur le tas de fumier derrière les écuries. Ensuite je pris une petite botte de paille que j'allais ensuite étaler dans le box. Je pris soin de bien secouer la paille à cause de la poussière puis je décidai de nettoyer l'abreuvoir aussi. Je me saisis d'une éponge et d'un sceau vide. Je calai le sceau sous l'abreuvoir dont j'enlevais le bouchon dessous. Ainsi pendant que l'eau coulait dans le sceau moi je frottais l'abreuvoir avec l'éponge. L'eau qui coulait rincer au fur et à mesure ce que je nettoyais. Je remis le bouchon une fois l'abreuvoir bien propre et le sceau presque plein. J'allais vider donc le sceau dans les fleurs qui entouraient les écuries, au moins ça les arroserais un peu (: Je passais devant le paddock où Velvet Lips broutait avec joie. Peut être vallait-il mieux que je la laisse tranquille. Je partis donc pour lui laisser l'après-midi libre.


Je revins aux alentours de 16 h 00. Je m'approchais du paddock où Velvet Lips mangeais toujours avec amour. Comme c'était une ponette, et que tous les poneys et ponettes sont malins, je fis un tour à la grange où je pris deux poignées de grain avant de revenir au paddock. Je saisis le licol et rentrer dans le paddock. Les deux poignées de grain ne se firent pas prier et Velvet Lips vint les manger joyeusement pendant que je lui mis le licol et pris la longe en main une fois qu'il ne restait plus de grain dans ma main. Le grain, c'était le moyen infaillible pour ne pas courir après un poney récalcitrant, même si je doutais que Velvet Lips soit de ce genre là.

« Retour aux écuries pour un petit pansage ! (:

Je flattai gentiment son encolure et l'amenai dans les écuries. Je ne voulais pas salir son box en la pansant, mais j'avais peur qu'elle tire au renard. Je la rentrai donc dedans et pris ma mallette. Je mis sa longe par-dessus son encolure pour qu'elle ne marche pas dessus et me saisis d'une étrille finlandaise. Je gardais ma gauche sur le corps de Velvet Lips et de l'autre main je passais la brosse en grand cercles énergique sur les parties charnues uniquement. Une fois la robe bien dépoussiérée, je pris le bouchon que je passais bien dans le sens du poil. Je fis les membres et frottais un peu ses genoux et jarrets pour bien les nettoyer. Je fis aussi avec délicatesse le ventre de la miss.

« C'est déjà beaucoup mieux comme (:

J'attrapai mon cure-pieds et fis ses sabots un à un avec soin. Je n'en ferais pas plus car aussi bien je l'ennuyais. Je lui caressai donc l'encolure avec gentillesse.

« Je vais te chercher à manger (:

Je rangeais toutes mes affaires et laissais la mallette devant le box que je fermais. J'allais à la grange et je pris un sceau dans lequel je mis une ration de grain. J'y ajoutais deux bonbons, un bout de sucre et une pomme coupée en quartiers. Je versai cette petite ration gourmande dans la mangeoire de Velvet Lips. Ensuite je lui donnais sa ration de foin pendant qu'elle finissais son grain.

« J'espère que tu t'es bien régalé miss ^^ Je te dis à demain (:

Je lui grattais les naseaux une fois qu'elle eus finit sa ration de grain et caressais on chanfrein avec douceur. Je récupérai toutes mes affaires et parti contente d'avoir pu passer ce temps avec la petite bouille d'ange.

Jeudi 10 mars 2011
Troisième approche. Pansage normal. Sortie au paddock.

Les écuries du club de Cheek Wanna Ranch étaient déjà bien réveillées quand je pointais mon nez vers 10 heures du matin. Je venais à nouveau rendre visite à Velvet Lips. Hier j'avais pu la sortir et la panser un peu, aujourd'hui je voulais lui faire un vrai pansage, la sortir à nouveau et continuer à l'habituer à moi et à ma présence. J'avançais donc licol à la main et mallette de pansage dans l'autre. Je m'arrêtais devant le box de la miss qui finissait sa ration de foin.


Je posais mes affaires pour dans un premier temps caresser sa tête qui s'était relevé et était passée par-dessus la porte du box. Ma main passa avec douceur sur ses naseaux et sur tout le long de son chanfrein. J'en profitai pour lui grattouiller la base des oreilles avant d'ouvrir le loquet du box et de pousser la porte. Je rentrais dans le box et continua mes caresses en passant sur l'encolure. Ensuite je sortis la carotte quotidienne que je coupai en deux et donnai à la miss. Pendant qu'elle mangeait sa friandise, j'attrapai le licol et je lui mis. Je passai la longe sur son encolure et attrapai ma mallette de pansage. Avant de la sortir il fallait bien que je la brosse un peu.

« Faudrait pas que tu sortes sale, même si dois dire que t'es déjà bien propre (:

Je pris le bouchon et commençai à brosser sa jolie robe dans le sens du poil. Encolure, épaules, flancs, ventre, croupe, membres ... Toute la robe y passa, sauf la tête bien entendu. Ensuite je passais un rapide coup dans ses crins pour les remettre en ordre, je les démêlerais en fin de journée sûrement ça serait plus raisonnable. Ensuite un à un je fis ses sabots et les curai avec soin. Maintenant que la jument était propre, je mis une paire de guêtres, une paire de protèges-boulets et des cloches pour éviter qu'elle se blesse une fois dans le paddock.

« Aller ! Go (:

Je pris la longe de Velvet Lips et la sorti de son box. Comme hier, la miss marchait sagement à mes côtés sans me marcher dessus. Pour ma part je lui parlait un peu et lui caressais un peu la tête en chemin. Une fois dans le paddock, je fermais la barrière et défis son licol. Une fois que j'eus reculé, la miss partit dans un joli trot puis pris un galop fougueux. Je l'observai un peu, après tout c'est en observant les chevaux qu'on en apprend sur eux, puis j'accrochais le licol à la barrière et sorti du paddock. Je me dirigeais vers le box de Velvet Lips. Cette fois je décidai de le curer, je pris donc la fourche et la brouette et vider entièrement la litière en quelques aller-retour avec la brouette. Ensuite je pris un balai pour bien finir de nettoyer le sol puis je pris une petite botte et l'étaler en une couche bien épaisse. Ensuite je nettoyais l'abreuvoir de la miss comme la veille. Une fois propre je le laissais se remplir à nouveau. Je soupirais doucement et décidais d'aller voir la miss au paddock. Elle était entrain de brouter, je rentrais donc dans le paddock et m'approchai d'elle. Au début je pensais qu'elle allait partir au triple galop, mais elle se contenta de lever la tête, m'observer puis se remettre à brouter. Ma main se posa sur son épaule musclée et remonta pour lui grattouiller le garrot gentiment. Velvet Lips m'observai du coin de l'oeil. Je lui sortis un bonbon et lui montrais, elle ne résista pas longtemps et vint prendre le bonbon dans ma main. Puis elle resta là et me regardais de ses jolis yeux. Mes doigts passèrent sur ses naseaux tout doux puis remontèrent sur son chanfrein.

« Dans le genre craquante t'es pas mal tu sais ? (:

Je souris puis je lui caressai l'encolure.

« Tu sais quoi ? Je te laisse là, et je reviendrai te chercher en début d'après midi. Ensuite je te panserai bien à fond. Ça te va ? (:

Je lui donnai un autre bonbon et la laissa retourner à ses occupations de ponette dans son paddock.

« Velvet Lips !

J'étais revenue aux alentours de 15 h 00 pour venir voir la petite puce. Je m'étais arrêtée devant la barrière et l'appeler doucement puisqu'elle n'était qu'à quelques mètres. Voyant qu'elle ne réagissait pas spécialement, je pris le licol et la longe et rentrai dans le paddock pour aller la chercher. Elle se laissa faire et en échange je lui donnai un bonbon.

« Aller au pansage (:

Je la ramenai dans les écuries et en passant je pris ma mallette de pansage. Cette fois j'allais essayer de voir si elle tirer au renard. Je m'arrêtais donc dans le coin de pansage des écuries et l'attachai en lui laissant assez de longe. Je posai ma mallette devant elle et sorti mes brosses.

« Tu vas être la plus belle tu vas voir (;

Je lui caresser la tête et lui retirais ses protections avant de prendre l'étrille. Je passais al brosse en de grands cercles sur ses parties charnues. Même si Velvet Lips était propre, le pansage était un moment de contact avec les chevaux qu'il fallait privilégié, puis ça ne lui faisais pas tant de mal que ça vu qu'elle avait les yeux à moitié fermés au bout d'un petit moment. Je la laissai donc dormir à moitié et continuer à bien passer l'étrille sur les parties charnues de son corps. Ensuite je pris un bouchon et commençait par délicatement passer le long de son dos avant de descendre sur les flancs, les épaules et la croupe. Ensuite avec délicatesse je fis son ventre tout doux. Puis dernières étape les membres. Je passais sur les creux des paturons pour qu'ils soient bien propres et éviter les ennuis ensuite. Je frottais un peu ses genoux et jarrets puis pour finir je passais un coup sur le poitrail et l'encolure. Après vérifications, il ne restait plus un poil de boue sur sa belle robe. Je pris donc la brosse douce, un coup à l'envers du poil, un coup à l'endroit et on frotter sur l'étrille. Je répétai l'opération ainsi pour faire tout le corps de Velvet Lips. Avec délicatesse, je pris doucement la tête de Velvet Lips et la brossai délicatement avec une petite brosse de tête. Ensuite je pris un bouchon et mon démêlant. Je n'aimais pas les peignes, ils avaient trop tendance à casser les crins des chevaux plus qu'autre chose. Je commençai donc par la queue et fit du mèche à mèche pour la démêler pas à pas. La ponette restait toujours aussi calme sans bouger un seul poil, ronflant juste doucement des naseaux de temps en temps. Ensuite je passais à sa crinière que je brossai simplement étant donné que c'était une crinière en brosse. Je finis par le toupet et admirai mon résultat.

« T'es super belle ! (:

Armée de mon cure-pied et d'un vieux bouchon, dans un premier temps je curai puis brossai ses sabots avec le bouchon pour bien les nettoyer. Une fois les quatre sabots bien propre, je passais de la graisse sur chacun d'un. Dernière touche, l'époussette. Velvet Lips était enfin pansé à fond, et super belle !

« Bon, je vais bientôt devoir y aller donc je te remets au box désolée miss

Je la caressais et défis la longe pour la mettre dans son box tout propre. Je remarquai qu'il n'y avais pas de pierre à sel, je refermai alors la porte et parti en chercher une que j'accrochai dans le box ensuite. Velvet Lips me regardait faire. Ensuite je lui donnai du foin et laissais dans sa mangeoire un bout de pain dur, une pomme coupée en quartier et une carotte coupée en deux.

« A demain beauté (:

Je passais une dernière fois mes doigts sur ses naseaux tout doux, fermais la porte puis rangeai mes affaires avant de partir.

Mardi 15 mars 2011
Quatrième approche. Pansage normal.

Je pointai mon nez dans le club de Cheek Wanna ranch. Ces 4 derniers jours je n'avais pas eu le temps de venir voir la belle fjord : trop de devoirs, trop de travail. Mais j'avais réussi à me libérer en m'avançant un maximum et donc je venais aujourd'hui profiter de mon temps libre avec la belle isabelle. Mes pas me guidèrent donc tout droit devant son box, en espérant qu'elle ne boude pas à cause de mon absence /:


La ponette me regardais tranquille avant de continuer à manger sa ration de foin. Nous étions en début d'après-midi, 14 h 00 pour être exact. Ma main se posai donc sur le loquet de la porte pour l'ouvrir. Ma mallette de pansage était posée devant le box sur le côté avec le licol dedans. Pour le moment je voulais caresser un peu mademoiselle. Une fois la porte ouverte je rentrai dans le box. Un palefrenier l'avais apparemment nettoyé car il était pas trop sale. Je posai ma main sur l'épaule de Velvet Lips avant de lui sortir une carotte. La fjord releva le nez pour venir manger les deux bouts de carottes dans ma main.

« T'aime ça hein ? (: Aller je vais te panser un peu !

Je passais ma main doucement sur ses naseaux avant de me retourner pour aller prendre le licol dans la mallette. Je retournai au près de Velvet Lips et lui présentai le licol. Je le remontai sur son bout de nez délicatement sans faire taper les boucles sur sa tête. Ensuite je bouclai tout et y accrochai la longe. J'ouvris en grand la porte et fis sortir l'isabelle. Je l'attachai devant son box après avoir vérifié que le noeud se défaisait facilement. Ensuite je sortis mes brosses et commençai par prendre l'étrille finlandaise. Je la passai en grands cercles. Une certaine dose de poussière se dégagea, résultat de mon absence. Je ne me décourageai pas pour autant et continuai à passer l'étrille sur toutes les parties charnues. Ensuite je pris le bouchon et le passai par petits gestes sur toute la robe sauf la tête. Je fis le ventre, et les membres avec soin. Ensuite je passai la brosse douce, un coup à l'endroit un coup à l'envers en la brossant contre l'étrille régulièrement pour la nettoyer de la poussière. C'est ainsi qu'au bout de trois quarts d'heures, la robe de Velvet Lips repris du poil de la bête, c'était le cas de le dire.

« C'est mieux comme ça pas vrai (:

Ensuite, je curai ses sabots un à un, puis parti chercher des guêtres que je lui mis.

« Malheureusement je peux juste te laisser dans le paddock le temps de faire ton box donc tu vas devoir en profiter un maximum ma belle

Je lui flattai sa belle encolure musclée puis je défis la longe et la menai vers le paddock où je la laissai gambader. Je me saisit d'une fourche et d'une brouette et retournai vers son box pour le faire. Je pris mon temps pour enlever crottins et paille souillée bien sûr, comme ça le travail était très bien et la miss passait plus de temps dans les verts pâturages. Une fois le box propre, j'y ajoutai une grosse couche de paille bien propre que je secouai à fond pour enlever la poussière. Ensuite, je rangeais le matériel, pour prendre une éponge et un sceau et laver l'abreuvoir. Je vérifiai qu'il marchait bien, regardait la pierre à sel et dûs à contrecoeur prendre le licol et la longe pour aller chercher la miss. Cela faisait une grosse demi-heure qu'elle était tranquille au paddock, je m'en voulais de l'y laisser si peux de temps.

« Velvet Lips c'est l'heure beauté !

Je m'approchais doucement d'elle et une fois à côté d'elle, je lui caressai le garrot. Elle redressa la tête, je passais ma main sur son chanfrein et lui donnai un bonbon qu'elle mangea pendant que je lui enfilai son licol. Je la ramenai devant son box où je l'attachai à nouveau. Je lui enlevai les guêtres puis je passais un coup de bouchon sur sa robe, surtout sur ses membres avant de lui curer les sabots. Ensuite je décidai de les graisser pour les entretenir.

« Aller au box /:

Je la mis donc dans son box en lui laissant une carotte coupée en deux et une pomme coupé en quartiers dans la mangeoire avec un sucre.

« Promis demain je suis toute à toi, je te travaillerais sûrement en longe aussi ça te fera du bien (;

Je caressai une dernière fois ses naseaux gentillement puis je sortis du box. Je le fermais bien et rangeais toute mes affaires avant de quitter les écuries.

Jeudi 17 mars 2011
Cinquième approche. Pansage.Travail en longe.Sortie au paddock.Toilettage

Déçue, oui j'étais déçue. Je n'avais pas pu venir la veille tenir ma promesse auprès de Velvet Lips. Je rentrais donc dans les écuries faisant le vide en moi, après tout je n'avais qu'un jour de retard, j'espérais que la jument ne m'en veuilles pas. Avec moi, ma mallette de pansage, un licol et une longe. M'approchant du box de Velvet Lips j'appelais doucement son nom. Aujourd'hui j'allais me faire pardonner (:


Je m'arrêtais devant son box, l'isabelle leva la tête et s'approcha de sa porte pour passer la tête par-dessus venant me dire bonjour. Je laissais la mallette de pansage par terre pour libérer ma main et la poser sur le chanfrein de la petite beauté.


Je souris et ma main laissa sa tête pour se poser sur le loquet et ouvrir ainsi le box. La fjord se recula pour me laisser ouvrir la porte et rentrer. Je m'approchai d'elle avec le licol, et après lui avoir donné une carotte je le glissai délicatement sur sa tête avant de le boucler. Je posais ma main sur son encolure pour la caresser tranquillement, tenant le bout de la longe dans mon autre main.


Un joli programme qui s'annonçait donc ! (: Je sortis comme d'habitude la ponette devant son box et l'attachais à l'anneau. Je lui grattouillais les naseaux et sortis mes brosses. Je pris l'étrille finlandaise et m'affairais à la passer en grands cercles ronds sur les parties charnues. Du coin de l'oeil j'observais la jument qui restais toute calme. De mon autre main, je caressais son poil doux gentiment. Ensuite je pris le bouchon. Je le passais avec douceur le long du dos puis je fis la croupe. Ensuite je fis l'encolure et descendis sur les épaules en faisant toujours des gestes courts pour mieux enlever la poussière. Ensuite je fis les flancs, les cuisses, le ventre et enfin les membres. Je passais bien sur le passage de sangle et fit le poitrail pour finir. Contente de moi, j'attrapais la brosse douce et la passais un coup à l'endroit, un coup à l'envers puis nettoyage contre l'étrille, en faisant de longs gestes. C'est ainsi que le brossage se finit. Ensuite je pris le cure-pied caché tout au fond de ma mallette et fis ses sabots un à un.


Je laissais la jument une petite minute le temps de prendre dans la sellerie des chevaux du club un tapis de selle, un surfaix et un caveçon avec une grande longe. Ayant moi même des protections dans ma mallette de pansage, je ne pris pas la peine d'en prendre à la sellerie. Je me pointais à côté de la jument avec tout mon petit bazar bien joyeux. En premier je mis le tapis de selle sur son dos en le mettant dans le sens du poil pour ne pas qu'il se retourne dessous. Ensuite je posais le surfaix et sanglais avec douceur, de toute façon je n'allais pas monter sur la jument, donc pas la peine de le serrer à fond comme une folle. Ensuite je lui mis une paire de guêtre fermées, une paire de protèges-boulets puis des cloches.


Je lui mis donc son licol en collier de chien le temps de lui passer le caveçon et d'y accrocher la grande longe. Je défis son licol et guidai la ponette à travers les écuries pour sortir du côté du rond de longe. La ponette était calme et marchais tranquille à mes côtés. Je lui flattais l'encolure et l'amenais avec moi au centre du cercle. Je laissais la grande longe accrochai à l'anneau du milieu du caveçon et attrapai la chambrière doucement. Je guettais une réaction de sa part du coin de l'oeil vis à vis de la chambrière, mais rien ne se produisit. Je lui présentais donc pour être sûre qu'elle ne prendrais pas peur ensuite. Voyant qu'elle ne bougeait pas d'un poil et ne s'en souciait guère, je l'obligeais gentiment à rejoindre la piste à main gauche. Je tenais la longe dans ma main gauche, le bout de celle-ci en main droite avec la chambrière.


La ponette pris un joli pas assez actif. Contente d'elle, je la félicitais de la voix.


Je la laissais donc marcher tranquillement assez longtemps pour être sûre qu'elle soit bien échauffée à cette main. Par la suite, je lui demandais de me rejoindre pour lui faire changer de main et finir de la faire marcher au pas, je ne voulais pas risquer de blessure et lui demandant le trot ou autre trop tôt. Une fois que je vis la jument marcher bien activement, bien dans le bain du travail je fis deux appels de langues.


Velvet Lips pris un trot d'abord un peu mou, je rapprochais donc un peu la chambrière tout en jouant légèrement avec ma position par rapport à elle pour qu'elle prenne une allure plus active et cadencée. Ce qu'elle fit au bout de quelques foulée. Je la laissais trotter donc, la regardant allonger un peu son encolure par moments.


Je l'observais reprendre un bon pas en soufflant légèrement. Je la fis marcher quelques foulées avant de lui demander de rejoindre pour lui faire à nouveau changer de main avant de lui faire rejoindre la piste.


A nouveau, je la fis marcher à main gauche donc. Une fois que je jugeait le moment arrivé, je demandais le trot.


Cette fois, elle pris aussitôt un trot bien régulier et des foulées très impulsives. Je la laissais trotter tranquillement. C'était la première fois que la travaillais, et déjà je la trouvais formidable. Une que je jugeait la jument bien échauffée, je lui demandais le galop en faisant des appels de langue.


Elle pris un joli galop pas trop sur les épaules. Au bout de quelques foulées elle prit un bon équilibre et galopa correctement. Je la laissais galoper un peu plus que ce qu'il aurait fallut, après tout elle n'avais pas travailler depuis un moment sûrement. Ensuite je lui demandais le trot sur quelques foulées avant de demander le pas. Je la fis à nouveau changer de main pour marcher un peu, puis trotter et enfin prendre le galop à main droite. Velvet Lips repris à nouveau un galop très bien. Contente d'elle, je lui demandais ensuite le trot simplement. Cela faisait une bonne demi-heure que l'on travaillait. Je la fis donc marcher et la rejoint sur la piste pour marcher à ses côtés. Une fois qu'elle repris son souffle et que son poul fut redescendu, je l'arrêtais.


Je lui donnais deux carottes coupées pour la récompenser et caresser bien fort son encolure. Une fois les carottes engloutis, je la ramenai devant son box. Je l'attachais et lui remis en premier son licol, ensuite je lui retirais le surfaix et le tapis. J'enlevais aussi ses protections et brossais ses membres. Ensuite je brossais tout son corps avec le bouchon en insistant sur le passage de sangle un peu puis je curai ses sabots un à un. Ensuite je lui mis ses guêtres de paddock.


Je défis la longe de l'anneau d'attache et la menai cette fois vers le paddock, où je l'y laissai en paix avec une carotte et deux bonbons.


Je retournai à son box. En premier, je rangeai le surfaix et laisser le tapis prendre l'air pour sécher. Je brossais les protections pour les nettoyer et les remis en place avec toutes mes brosses. Ensuite je m'équipai d'une fourche et d'une brouette et décidai de faire le box de mademoiselle. Je retirai tout cette fois : paille propre et sale, crottins etc ... A la fin pour finaliser le curage, je passais un coup de balai pour bien dégager le sol. Je mis du désinfectant après et partit chercher de la paille propre. J'étalais une grosse couche de paille propre en la secouant bien pour la poussière. Ensuite je pris un sceau et comme à mon habitude pris soin de bien nettoyer minutieusement l'abreuvoir de Velvet Lips. Une fois bien propre, je jetai l'eau dans un par terre de fleur pour les arroser un peu, et mis la ration de foin de Velvet Lips sous l'abreuvoir. Ensuite je décidai de partir.


Je revins trois heures plus tard en fin d'après-midi. Je partis chercher Velvet Lips dans son paddock entrain de brouter accompagnée d'un autre cheval.


La ponette m'observai m'approcher main tendue avec un bonbon dedans. Elle s'approcha de moi et vint chercher le bonbon pendant que je lui mis son licol.


Je pris la longe et ramenai la miss devant son box. Une fois les protections enlevées, je lui donnai une carotte avant de la caresser bien fort. J'attachai la longe à l'anneau puis pris mes brosses. Je passais l'étrille soigneusement, même si Velvet Lips n'était pas sale loin de là, je voulais vraiment lui faire un bon pansage bien en profondeur. Sans forcer comme une brute, j'allais au contraire avec douceur dépoussiérer les parties charnues de sa robe. Mes grands cercles sur son poil furent plutôt lents mais relativement efficaces et plutôt agréables pour Velvet Lips qui commençait à somnoler. A moins que ce soit l'ennuie ? Dans tous les ca,s je jugeait que le temps de l'étrille était révolue. Je pris donc un bouchon et le passais avec tout autant de soin en commençant par le haut du corps de Velvet Lips et en descendant peut à peu. J'insistai délicatement sur le passage de sangle à nouveau puis sur les membres en passant à bien faire les creux des paturons pour éviter quelconques plis dû au peu de boue qui recouvrait les membres de la miss. Ensuite je pris la brosse douce et avec soin et patience je la passais un coup à l'envers, un coup à l'endroit et je la frottais ensuite contre l'étrille. Je m'appliquai comme jamais, car bien passée la brosse douce peu faire des miracles sur la robe d'un cheval. Une fois la brosse miraculeuse passée avec délicatesse sur tout le corps de la miss, j'observai sa belle robe qui ressortait bien. Je pris une brosse de tête et posais ma main sur le chanfrein de Velvet Lips. Celle-ci sorti de sa rêverie et regardait calmement la petite brosse passer sur sa tête. Je protégeais bien ses yeux bien entendu. Après vint le tour d'un autre bouchon et du démêlant. Armée de ces deux outils, je m'attaquais au démêlage mèche à mèche de la queue de Velvet Lips. Je fis attention à ne casser aucun de ses beaux crins. Ensuite je passais un coup sur la crinière puis le toupet. Contente de moi, je pris un ciseaux et un peigne et décidai de couper quelques crins de la queue et de la crinière pour les égaliser. Après toujours avec ma paire de ciseaux et mon petit peigne, je brossai et coupais le bout de ses fanons en faisant particulièrement attention à laisser assez de poil pour les fanons gardent leur rôle de gouttière pour les paturons.


Je caressais Velvet Lips et décidai pour finir de curer ses sabots. Je vérifiai l'état de la sole et de la corne ainsi que l'état des fers pour chaque sabot, en faisant sonner le fer un peu. Ensuite je pris deux éponges que je passais un peu sous l'eau. Avec la première je nettoyais avec précision les coins des yeux de Velvet Lips ainsi que l'extérieur de ses naseaux et la commissure de ses lèvres. Avec la seconde, je fis ses parties génitales.

Je rinçais minutieusement les deux éponges et pour finir mon pansage, je passais un coup d'époussette sur la robe de Velvet Lips. La graisse n'était pas essentielle, j'avais graissé ses sabots il y a peu.


Je détachais sa longe et la rentrais dans son box. Je lui retirai son licol et pendant qu'elle mangeais son foin, je rangeais toutes mes affaires. Après cela, je préparai une ration de grain avec deux bouts de pain dur dedans, une carotte coupée, une poire et une pomme coupée en quartier et deux bonbons à la fraise. Je revins voir Velvet Lips et la caressai bien fort. Je passais ma main sur ses naseaux tout propre puis le long de son chanfrein. Je pris une étrille en caoutchouc et pendant qu'elle finissait son foin, je passais très délicatement l'étrille toute molle sur le garrot de la ponette. En général les chevaux adorent qu'on leur gratte le garrot, pour eux, c'est comme manger pleins de friandises, les calories en moins. C'est ainsi que je regardais Velvet Lips étendre son encolure légèrement et fermer les yeux. J'entendais ses naseaux ronfler tout doucement jusqu'à que j'arrête progressivement pour ne pas la sortir brutalement de son petit bonheur.


Je passais ma main le long de son encolure.


Je souris à la ponette et lui fit un clin d'oeil avant de sortir prendre le sceau. J'eus d'ailleurs à peine le temps de verser le grain dans la mangeoire, que Velvet Lips était déjà entrain de se remplir l'estomac de grain et des petites gourmandises qu'il y avait avec. Laissant Velvet Lips manger tranquille je pris simplement mes affaires et observai la jument par-dessus la porte de son box fermé un instant.


Je partis sans trop faire de bruit, pour ne pas embêter les chevaux tous affairés à manger leur grain dans la joie et la bonne humeur.